Documents
- Notices courtes
- Résultats par page : 100
Plan monumental de Verdun (p. 1)
Un plan du Verdun de l'époque doit permettre au lecteur de se repérer parmi les rues citées dans le document. A la suite du plan figure un index des noms de rues.
- Type de document
- Carte et plan
- Cote du document
- Ms. 819
Photographie (n° 4) - Enlèvement de la statue de Chevert le 9 juillet 1917 (capitaine Martin de profil au premier plan à droite). Remise en place de la statue le 19/11/1918.
La statue Chevert, enlevée le 9 juillet 1917 par le capitaine Martin, fut transportée dans une galerie de la citadelle puis réinstallée sur son piédestal le 19 novembre 1918. On peut s'étonner de ce démontage tardif et de l'absence de dégradation subie, alors que l'autre côté de la Meuse les rues Neuve et Mazel sont presque entièrement ruinées.
Au premier plan à droite, le capitaine des pompiers Martin (de profil), à gauche son sous-lieutenant Ottemer (veste sombre).
Remarquer également que l'opération, délicate et acrobatique, a nécessité l'intervention de près d'une vingtaine d'hommes en l'absence de tout moyen de levage mécanique.
- Date de publication
- 9 Juillet 1917
- Type de document
- Photographie
- Cote du document
- Alb CP divers 5 ( 9 Juillet 1917 )
Photographie (n° 3) La façade ruinée de la bibliothèque municipale de Verdun le 1er octobre 1915.
Les premiers bombardements de Verdun datent de juin et octobre 1915. Nous sommes ici le 1er octobre devant la façade ruinée de ce qui est alors la bibliothèque municipale, rue du Pont des Augustins, avant qu'elle soit déplacée au palais épiscopal après la guerre. Le bâtiment reconstruit sera transformé en bains-douches puis disparaîtra. Sa belle façade à colonnes sera cependant remployée dans la construction de l'actuelle piscine.
- Type de document
- Photographie
- Cote du document
- Ms. 819
Photographie (n° 2) Le sous-lieutenant Ottemer des pompiers de Verdun devant les ruines du Bâtiment X.
Cette photographie est prise devant les ruines du bâtiment X, immense magasin aux farines dans lequel cantonnait une partie des soldats du 25e régiment d'infanterie territoriale. Repéré par les Allemands, il est bombardé et incendié le 3 avril 1916. Bilan : 48 morts et 176 blessés. L'emplacement est occupé aujourd'hui par la place d'Isly où un monument ossuaire rappelle la tragédie.
- Type de document
- Photographie
- Cote du document
- Ms. 819
Photographie (n° 1) Une partie des pompiers de Verdun dans la cour de l'hôtel de ville.
La compagnie des pompiers du capitaine Martin pause fièrement dans la cour de l'hôtel de ville de Verdun. C'est dans les caves solides de ce bel hôtel construit en 1615 qu'elle a fixé son cantonnement.
Remarquer à droite un stock de pierres servant à effectuer des réparations.
- Type de document
- Photographie
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 213)
A.L. : artillerie lourde.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 212)
1. Le général Valantin est le commandant de la place.
2. Les élus municipaux en délégation ici, ainsi que leurs collègues réfugiés à Paris, ont travaillé depuis novembre 1916 à un plan de reconstruction de la ville.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 210)
1. A propos de Joseph Caillaux voir plus haut (1917).
2. Parmi les conditions d'armistice imposées aux Allemands pour le front Ouest, on peut retenir : évacuation immédiate des pays envahis, livraison de nombreux armements de guerre plus 5 000 locomotives et 150 000 wagons, évacuation des territoires de la rive gauche du Rhin sous contrôle des troupes d'occupation alliées entretenues par les autorités allemandes, rapatriement de tous les prisonniers de guerre. D'autres parties du texte d'armistice concernent ensuite le front oriental, l'Afrique et les questions navales.
2. La statue du général Chevert mise à l'abri dans la citadelle souterraine en 1917 retrouve son socle sur la place du même nom.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 208)
1. L'armistice n'est qu'une suspension des combats. Il a une durée renouvelable de 36 jours. La signature a lieu le 11 novembre à 5 heures dans la carrière de Rethondes. Les hostilités sont suspendues sur tout le front à 11 heures, heure française.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 207)
Fachoda : localité du Soudan où, en 1898, le capitaine Marchand et sa colonne se heurtent aux troupes de lord Kitchener qui remontent le Nil. La France cède devant l'ultimatum de l'Angleterre qui met la main sur tout le bassin du Nil. Cette humiliation, qui a cependant fait de Marchand un héros national, altère pour longtemps les rapports entre les deux Etats, même après la conclusion de l'Entente cordiale en 1904.
Devenu général, Marchand commande fin 1918 sur les Hauts-de-Meuse.
2. L'hôpital cité ici est certainement l'hôpital militaire situé au pied de la côte Saint-Michel (aujourd'hui gendarmerie mobile).
3. L'Allemagne est en pleine révolution, Guillaume II abdique le 9 novembre. Le 10, il s'exile aux Pays-Bas, Etat neutre. L'empire tombe, la république de Weimar est proclamée avec à sa tête les socialistes. Le social-démocrate Ebert est chancelier.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 206)
1. Le rappel de la date du 3 avril 1916 fait référence au bombardement et à l'incendie meurtriers du bâtiment X (aujourd'hui monument place d'Isly). Pour celle de 1918, voir plus haut la note concernant le magasin à fourrage du Faubourg-Pavé.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 205)
1. Créée en avril 1915, la Croix de guerre vient combler une carence dans le système français des récompenses militaires limitées jusque-là à la Médaille militaire et à la Légion d'honneur. Elle deviendra le symbole même du soldat courageux, puis en 1918 de la victoire.
L'une des innovations de cette nouvelle décoration est de matérialiser visiblement les actes de bravoure par des étoiles ou des palmes agrafées sur le ruban de la médaille. Elle peut également être attribuée à tous : militaires de tous grades, français ou étrangers, ainsi qu'à des civils, y compris les femmes.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 204)
1. L'arsenal est entre la gare et le faubourg de Jardin-Fontaine.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 203)
1. Après quatre années d'occupation allemande, la ville de Saint-Mihiel est libérée depuis le 13 septembre grâce à l'opération franco-américaine de dégagement du saillant. Le 2e bataillon du 139e RI et la compagnie 13/52 du 4e régiment du génie sont entrés les premiers dans la ville.
2. La Turquie signe l'armistice le 30 octobre et l'Autriche-Hongrie le 3 novembre.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 201)
1. La rue des Capucins est l'actuelle rue Louis Maury prolongée.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 200)
1. Les Allemands se conforment aux conditions du général Foch préparatoires à un arrêt des combats, ici un début d'évacuation des territoires occupés.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 199)
1. Concernant les conditions de Foch, voir la note plus haut.
2. Les soldats américains victimes des bombardements dans Verdun cantonnaient dans les maisons vides des Verdunois évacués en 1915 et 1916.
3. La rue Chevert est l'actuelle rue de la 7e DB USA.
4. B.Z. : un des magasins de la manutention de la citadelle.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 198)
1. Les "propositions" de Wilson sont les 14 points édictés par le président américain en janvier 1918 (voir la note à ce sujet).
2. Le "stand" est le stand de tir qui existe toujours près des entrepôts Maximo rue du Champ de Mars.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 197)
1. Albert Noël est député de Verdun et André Maginot de Bar-le-Duc.
2. Niel est le nom d'une caserne du faubourg de Jardin-Fontaine.
3. La ligne de Lérouville était la voie ferrée coupée depuis 1914 par le saillant de Saint-Mihiel.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 196)
1. Le général Hirschauer commande la 2e armée tandis que le général Claudel commande au Nord de Verdun la reconquête de la rive droite de la Meuse où se trouvent les villages cités plus haut.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 195)
1. Haumont-près-Samogneux est repris le 8 octobre 1918 par la 18e division d'infanterie renforcée par les 66, 67, 68 et 69e bataillons de tirailleurs sénégalais. Il fait partie des villages détruits par la bataille de Verdun "morts pour la France" et jamais reconstruits. Une chapelle du souvenir est inaugurée le 23 août 1931. De même pour Beaumont-en-Verdunois (sa chapelle date de 1932).
2. Les "mandolines" américaines décrites par Martin pourraient bien être des banjos, fort peu connus en Europe à cette époque.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 193)
1. Ce magasin à fourrage était dans l'actuelle avenue de la 42e Division, près de l'angle de la rue du général Lemaire.
2. Le journal des marches et des opérations du 66e RI indique qu'un obus d'une pièce à longue portée est tombé sur le 2e bataillon du régiment. Il a tué 11 hommes et blessé 3 officiers dont 2 commandants de compagnie ainsi que 26 soldats.
3. La caserne Radet est peu éloignée de ce magasin à fourrage.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 192)
1. Par son ambassadeur en Suisse, l'Allemagne demande à celle-ci de prendre contact avec les Etats-Unis afin d'envisager une suspension des hostilités. C'est alors le haut commandement militaire qui détient le pouvoir. Le pays est en proie aux mutineries (révolte de marins de Kiel) et à la révolution, Guillaume II accepte de quitter le trône. Le lendemain, 9 octobre, le général en chef des forces alliées Foch édicte neuf principes dont trois obligatoires : 1) les Allemands doivent évacuer tous les territoires qu'ils occupent; 2) les Alliés occuperont trois têtes de pont sur le Rhin; 3) l'armée allemande se retirera de la rive gauche du Rhin et ces territoires seront administrés par les Alliés.
2. Pierre Renaudel est un des dirigeants du parti socialiste et administrateur du journal L'Humanité. Député, il soutien l'Union sacrée et est membre de la commission de l'Armée en 1916.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 190)
1. Monseigneur Ginisty est l'évêque de Verdun. Il a lui-même participé au début de la bataille à l'évacuation précipitée et dramatique des Verdunois encore en ville. Replié à Bar-le-Duc, il reste très proche des réfugiés et visite fréquemment les blessés dans les hôpitaux, on l'appelle alors l'"évêque des soldats". Le président Poincaré le décore de la Légion d'honneur le 13 octobre à la citadelle. Il sera le principal artisan de l'édification de l'ossuaire de Douaumont après la guerre.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 189)
1. La place Mazel est l'actuelle place Foch, entre la rue Mazel et la rue Beaurepaire.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 188)
1. Le général Valentin remplace le général Dubois.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 187)
1. La crête des Eparges a été reprise le 12 septembre par la 15e division d'infanterie coloniale française au cours de l'opération franco-américaine de reconquête du saillant de Saint-Mihiel.
2. La Bulgarie a demandé l'armistice le 26 septembre et l'a signé le 30.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 186)
1. L'Autriche-Hongrie alliée de l'Allemagne a fourni des contingents qui ont combattu sur le front occidental, y compris à Verdun. A l'automne 1918, ces unités sont amoindries par le rappel des minorités polonaises, tchèques, slovaques, etc. par leurs nouvelles autorités nationales.
2. Le pont Beaurepaire est l'actuel pont Fernand Leguay.
3. Les soldats victimes des bombardements sont ceux qui cantonnent dans les maisons vides des Verdunois évacués.
4. Martin fait état des premiers progrès de l'offensive Meuse-Argonne avant qu'elle piétine. Il est effectif que ce dégagement vers le Nord sécurise la ligne de chemin de fer vers Châlons qui était encore à portée des canons allemands.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 184)
1. Martin est témoin de préparatifs de l'opération franco-américaine de libération de la Champagne et de l'Argonne "Meuse-Argonne", qui va se dérouler du 26 septembre au 31 octobre 1918.
Le général Pershing, dont la mairie de Souilly devient le quartier général, dispose de 428 000 hommes, 3 980 canons dont la plus grande partie est française, 189 chars Renault avec un quart d'équipages français et 821 avions dont 600 pilotés par des Américains.
Les forces américaines ont face à elles 10 divisions allemandes en ligne et 10 en réserve, bien retranchées sur plusieurs lignes de défense formant un secteur de 30 km de profondeur qui protège leurs communications passant par Sedan. Ces positions de défense sont toutes renforcées d'abris souterrains, de lignes successives de tranchées, de très nombreuses positions bétonnées pour mitrailleuses et d'épais réseaux de fils de fer barbelés.
L'engagement a lieu le 26 septembre, les troupes américaines se lancent avec fougue sur les redoutables fortifications de Montfaucon et de tout le massif forestier. La butte est attaquée à la nuit tombante par le 313e régiment américain appuyé par les chars sous un déluge de mitraille. Le lendemain à 11 heures, le piton est pris après avoir été débordé à l'ouest par Ivoiry et à l'est par Septsarges. A l'ouest, le 1er corps du général Liggett avance en profondeur. La 35e division, avec dans ses rangs le capitaine Harry Truman président des Etats-Unis en 1945, reprend la Butte de Vauquois. Le colonel George Patton, futur héros de la Seconde Guerre mondiale, est grièvement blessé alors qu'il commande en première ligne sa 1st Tank Brigade dans les combats près de Cheppy. Varennes est reconquis par les 28e et 35e divisions. Après deux jours d'assaut, 9 000 prisonniers sont aux mains des Américains. Mais dès lors, la progression ralentit. Le 29, le front est figé par l'acheminement depuis deux jours de renforts allemands. L'efficacité de leurs contre-attaques permet la reprise de Nantillois. A Cierges et Epinonville, la lutte est très disputée. Puis l'intensité générale des combats décline début octobre, provoquant le mécontentement du maréchal Foch, peu confiant dans l'efficacité des troupes américaines.
Les unités américaines sont très éprouvées par les combats : en huit jours, les Américains ont perdu 75 000 hommes. La logistique souffre d'une pénurie de matériels automobiles. Devant les difficultés qu'il rencontre, le général Pershing réorganise son armée et reprend l'offensive face à une défense acharnée des Allemands qui finissent par céder.
Le coût humain de l'opération Meuse-Argonne est lourd. 500 000 soldats américains et français ont été engagés. Pour les troupes américaines on dénombre 26 277 soldats tués et 95 786 blessés. Leur bravoure reconnue de tous a été indispensable à la victoire finale. Les Allemands, qui ont lancé dans la bataille 470 000 hommes, paient cher également leur résistance tenace avec 26 000 morts et 75 000 blessés. Ils perdent également 26 000 prisonniers, 3 000 mitrailleuses et 874 canons.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 182)
1. L'arsenal était dans le faubourg de Jardin-Fontaine en direction de Thierville.
2. Sur le front d'Orient, le général Franchet d'Esperey passe à l'offensive avec succès en Albanie, puis en Serbie et en Bulgarie. Il enfonce le front du Sud vers le Nord. La 11e armée allemande capitule. La Bulgarie s'effondre et conclut l'armistice le 29 septembre 1918.
3. Avec son périmètre fortifié de 70 km, Metz est une place forte redoutable que les Alliés ne veulent pas attaquer de front, mais qu'ils cherchent néanmoins à affaiblir en la bombardant car elle est le centre névralgique des communications allemandes.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 181)
1. La ruelle des Sergents rejoignait la tour Chaussée à la rue des Rouyers.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 180)
1. Le sommet de la tour Chaussée était un observatoire militaire.
2. Le temple protestant est rue Victor Schleiter alors rue de la Rivière.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 179)
1. La rue Neuve était à l'emplacement de l'actuel quai de Londres.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 178)
1. Le moulin Couten se situe rue du Puty.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 177)
L'idée d'une reprise du saillant est à nouveau d'actualité avec l'arrivée des Américains en 1917. Le commandement français envoie les soldats du général Pershing sur le front du saillant dès janvier 1918 où ils livrent des combats localisés jusqu'en avril. Ils subissent d'abord les actions allemandes pendant plusieurs semaines, non sans faire preuve d’initiatives et de réactions. Puis, à partir de mars, ils prennent l'initiative, notamment entre Seicheprey et Bouconville, et acquièrent l'expérience du combat de tranchée.
En juillet 1918, le général Foch, commandant en chef des armées alliées, précise au général Pershing deux opérations successives à mener : premièrement supprimer le saillant de Saint-Mihiel, deuxièmement libérer l'Argonne.
Pour la reprise du saillant, trois attaques seront développées. La principale au sud avec 8 divisions américaines, au nord avec une division américaine et une française, enfin à la pointe du saillant avec des forces françaises pour fixer le maximum d'Allemands à l'intérieur de l'étau qui doit se refermer sur Vigneulles au centre.
L'opération se déroule du 12 au 16 septembre, surprenant d'abord les Allemands en cours d'évacuation de leurs forces. Après une préparation d'artillerie par 3 000 canons qui dévaste certains villages encore épargnés, les premières lignes sont emportées sans grande difficulté. Mais la résistance est assez vive près de Regniéville, Saint-Baussant et au bois de Mort-Mare au sud, ainsi qu'au nord dans le secteur des Eparges. Sur la pointe du saillant, l'attaque française progresse. Au soir du premier jour de combats, les troupes sont à mi-chemin de la reconquête complète. Le lendemain, les vagues nord et sud font leur jonction près de Vigneulles. Les Allemands battent en retraite vers les défenses de la ligne Michel entre la Moselle et Manheulles. Néanmoins, bien organisés et appuyés de renforts, ils contraignent les Américains à de violents combats entre Thiaucourt et Pont-à-Mousson.
Au soir du 16 septembre, les objectifs sont atteints, on dénombre plus de 17 000 prisonniers, 443 canons et de grandes quantités de matériel ont été saisis. Les Américains ont perdu 7 000 hommes, tués ou blessés. L'activité est ensuite volontairement maintenue élevée dans le secteur (notamment pour réduire les défenses autour de Prény) afin d'empêcher l'envoi de renforts allemands en Argonne où s'enlise la seconde reconquête américaine.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 176)
1. Indemnité d'occupation suite à une réquisition militaire.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 174)
1. En avril 1918, le 2e corps italien du général Albrici arrive en France au moment des offensives allemandes de printemps. Il est composé de deux divisions : 3e DI du général Pittaluga et 8e DI du général Beruto. Ces unités participent héroïquement à la défense puis à la contre-offensive qui débouchera sur la victoire finale.
2. Les Américains livreront la bataille de la reconquête du saillant de Saint-Mihiel du 12 au 16 septembre 1918 aux côté des Français.
3. Le déplacement d'un état-major à son poste de commandement montre la nécessité de se rapprocher du terrain d'opération, ici le Nord de la Meuse dont la reconquête est entreprise.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 173)
1. Bapaume est une petite ville du Pas-de-Calais d'abord libérée par les Anglais en mars 1917, puis reperdue lors des grandes offensives allemandes du printemps 1918. Ce sont les Néo-Zélandais et les Gallois qui la réoccupent définitivement fin août 1918.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 171)
1. L'église Saint-Amand est le vaste bâtiment qui se trouve encore aujourd'hui à l'angle du pont du même nom, au pied de la citadelle du côté de la montée Saint-Vanne.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 170)
1. Les noms cités sont ceux de conseillers municipaux en visite à Verdun pour estimer les dégâts de la ville. Edmond Robin, premier adjoint, fait fonction de maire depuis la maladie de Prosper Regnaud en 1917. M. Robin sera maire de 1919 à 1925, battu ensuite par Victor Schleiter.
2. Le "projet Péquart" (pharmacien, ancien maire) prend le nom de "Verdun-Pompéi" dans les colonnes du Bulletin meusien, il s'agirait de conserver les ruines de la ville les plus marquantes, à titre de témoignage, et d'édifier des quartiers nouveaux sur les terrains militaires du Champ-de-Mars au Nord-Ouest de la ville.
Mais ce plan souffre de plusieurs handicaps qui le feront vite échouer : l'armée n'est prête à céder aucun de ses terrains où qu'ils soient, le coût financier semble beaucoup plus lourd qu'une reconstruction sur place, et les Verdunois concernés par un déplacement de leurs maisons y sont farouchement opposés. Après une courte mais vive polémique dont le Bulletin meusien est le terrain d'affrontement, le projet tombe dans l'oubli courant 1918.
3. La contre-attaque alliée du 18 juillet 1918 arrive après les assauts de la dernière chance lancés par les Allemands depuis le mois de mars. Mais même s'ils ont mis les Alliés en grande difficulté et relancé la guerre de mouvement, ils n'ont pu aboutir à une victoire décisive. Les Allemands ont laissé leurs dernières forces dans ces opérations et cèdent sous la poussée alliée en forces supérieures grâce au renfort américain désormais massif et opérationnel.
Impuissant devant le recul de ses troupes et constatant que ses soldats se rendent par milliers, le général Ludendorff écrit : "Le 8 août est le jour de deuil de l'armée allemande. Il marque le déclin de notre force militaire".
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 169)
1. Le Bulletin meusien est un journal verdunois publié par Henri Frémont.
2. Mortier : canon à tir courbe destiné à détruire les installations défensives.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 166)
1. On peut s'étonner du sort particulier réservé à la blanchisserie militaire de la rue des Minimes dont la destruction programmée passe avant celle de bien d'autres installations.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 165)
1. Depuis le 18 juillet les Alliés ont engagé une contre-offensive qui force les Allemands à reculer principalement face aux troupes du général Mangin qui pousse en direction de Soissons.
2. Georges Lecourtier est né à Bras-sur-Meuse, près de Verdun, en 1866 dans une famille d'agriculteurs. Maire de sa commune et conseiller général, il est élu député de 1919 à 1924 dans la mouvance d'André Maginot, puis sénateur de 1924 à sa mort en 1940. Il s'est essentiellement consacré à la réparation des dommages de guerre et aux questions agricoles.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 164)
1. cette attaque allemande déclenchée le 15 juillet sur la Marne est appelée "deuxième bataille de la Marne". Le général Ludendorff opère de part et d'autre de Reims sur un front de 100 km de Château-Thierry à Massiges. Aux 49 divisions allemandes s'opposent 36 divisions dont 3 américaines et 2 italiennes qui ne parviennent pas à empêcher la Marne d'être franchie en plusieurs secteurs à l'Ouest de Reims, dans la région de Dormans en direction d'Epernay. Leur avance est finalement arrêtée deux jours plus tard. Le lendemain 18 juillet le commandant en chef des armées alliées Foch passe à la contre-attaque. Le dernier assaut allemand d'ampleur a échoué.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 163)
1. Moulin Brûlé : sur la route de Bar-le-Duc.
2. A propos du bois la Ville, voir les notes des pages précédentes.
3. A propos de la place du président Wilson, voir les notes des pages précédentes.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 162)
1. Les visites successives de délégations étrangères sont la preuve du faible danger, et donc de la faible activité, du front de Verdun en 1918. Le renom de la bataille et de la ville ont une dimension largement internationale depuis la bataille de 1916.
2. La création d'une avenue Wilson à Paris, comme dans beaucoup d'autres villes françaises, montre la popularité du nouvel allié sur lequel on compte tant, les propos de Martin le confirment. Egalement, le plan de paix du président américain présenté au Congrès le 8 janvier 1918 suscite de grands espoirs dans les opinions publiques alliées. Ce texte est connu sous le nom des "Quatorze points".
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 161)
1. Crapouillot : petit canon de tranchée, côté français, ce qui correspond à un minenwerfer côté allemand.
2. Les feux de cheminée sont le fait des soldats qui cantonnent dans les maisons abandonnées des Verdunois évacués.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 160)
1. Les portes de la ville : Chaussée, tour du Champ, Saint-Victor, de France, Neuve, Saint-Paul
2. Le champ d'aviation de Desandrouins, trop près du front, a été replié sur Vadelaincourt en 1916.
3. La caserne Radet aujourd'hui disparue était au Foubourg-Pavé.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 159)
1. Après le désastre de Caporetto (25 octobre-10 novembre 1917), l'armée italienne, repartie d'une ligne de défense établie sur le Piave, reconquiert une grande partie du terrain perdu.
2. Jean Grillon était jusqu'alors sous-préfet de Verdun, replié près de Souilly.
3. L'arrivée des Sammies en Europe, d'abord lente (30 000 hommes par mois en moyenne fin 1917) connait ensuite une montée en puissance pour atteindre 240 000 hommes par mois au printemps 1918. Cette présence d'environ 2 millions de combattants américains en France dans le second semestre de 1918 permet de compenser la crise des effectifs alliés car, depuis que l'Allemagne a signé l'armistice avec la Russie de Lénine, elle peut ramener sur le front ouest un grand nombre d'unités (53 divisions) et y détenir provisoirement la supériorité numérique.
Née sous le commandement du général Pershing, l'armée américaine apportera à l'Entente la puissance en effectifs indispensable à la victoire. L'engagement des Sammies dans les contre-offensives victorieuses de Picardie, de Champagne et de Lorraine aboutira à la rupture de l'armée allemande et à l'armistice du 11 novembre. 34 249 d'entre eux seront tués et 224 089 seront blessés lors de ces opérations.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 157)
1. Le bois la Ville est à la sortie de Verdun vers Paris - Bar-le-Duc, au niveau de Maison Rouge et Baleycourt, à gauche de la route, au Sud-Ouest du fort de Regret.
2. Envisagé fin 1915 et dans les premières heures de la bataille de 1916, un repli sur la rive gauche avait été finalement écarté pour une défense pied à pied de la rive droite, essentiellement pour des raisons politiques. Un abandon de Verdun, en 1918, sans combattre n'est pas crédible car personne n'a oublié les sacrifices consentis deux ans auparavant. On voit donc ici tout le caractère excessif, irréaliste et purement technique de ces préparatifs d'évacuation.
3. L'évaluation de 300 000 morts pour la bataille de Verdun englobe aujourd'hui les pertes françaises et allemandes. Le capitaine Martin, quant à lui, sous-entend certainement dans ces chiffres les pertes françaises uniquement. Le travail des historiens n'a pas encore fait, en 1918, la lumière sur cette question.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 154)
1. Les ponts sur la Meuse sont minés au cas où il faudrait évacuer la ville à l'approche de l'ennemi.
2. Le général Hirschauer est à la tête de la IIe armée depuis décembre 1917 à la suite de Pétain puis Nivelle.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 152)
1. Le théâtre aux armées se tient dans une casemate de la citadelle souterraine.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 149)
1. Environ une vingtaine de députés, engagés volontaires, ont été tués à la guerre.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 148)
1. Louis Malvy, ministre de l'Intérieur de 1914 à 1917 et ami de Joseph Caillaux, est partisan d'une paix blanche. Il est accusé de forfaiture et condamné à cinq ans de bannissement.
2. Joseph Caillaux, homme politique à la longue carrière est impliqué dans les affaires Bolo Pacha et du Bonnet Rouge (voir les notes des pages relatives à ces affaires). En janvier 1918, il est accusé de "complot contre la sûreté de l'Etat". Il est condamné à trois ans de prison par la haute cour de justice seulement en 1920.
Ces deux hommes politiques ont le soutien d'élus de gauche qui en font de nouveaux Dreyfus. Leur mise en cause est liée à l'arrivée au poste de président du Conseil en novembre 1917 de Georges Clemenceau qui leur livre une lutte sans pitié.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 147)
1. Les Allemands, qui ont déjà occupé provisoirement Soissons en 1914, la reprennent le 29 mai 1918 et la pillent en l'absence des habitants. Elle sera à nouveau française le 2 août.
2. La rumeur de la chute de Château-Thierry est fondée : les Allemands l'ont conquise le 1er juin. Il faudra attendre la contre-offensive générale alliée du 18 juillet qui permettra de la reprendre le 21.
Avec la relance de la guerre de mouvement et l'abandon de ces deux villes qui semble ouvrir aux Allemands la voie vers Paris, la France connaît la même situation dramatique qu'en 1914.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 146)
1. La coupure de la voie ferrée à Châlons est consécutive au retour du front sur la Marne.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 145)
1. La caserne Jeanne d'Arc était à gauche de la porte Saint-Paul en sortant de la ville. Elle aura peu de dégâts.
2. Le 27 mai, les Allemands attaquent violemment le front français du Chemin des Dames qui cède totalement. Ils traversent l'Aisne et poursuivent jusqu'à la Marne retrouvant le front de 1914.
3. Le pont de la porte Saint-Paul dont il est question est un pont-levis toujours en place aujourd'hui.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 144)
1. Les hauteurs au-dessus des villages de Dugny et Landrecourt sont occupées par des forts et les villages sont eux-mêmes occupés par des installations sanitaires ou des dépôts. C'est pourquoi ils sont bombardés.
2. Pont Beaurepaire : actuel pont Fernand Leguay.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 143)
1. Pour la Russie, voir les notes fin 1917-début 1918.
2. La Roumanie s'est alliée avec la France et l'Angleterre en août 1916. Elle a été attaquée et vaincue en décembre par les Allemands qui pouvaient ainsi menacer la Russie. Réorganisée en 1917 par la mission française du général Berthelot, elle mena une contre-attaque générale contre les Allemands. Mais, englobée dans le front russe, elle dut faire face au retrait de la guerre de la Russie bolchevique et signa elle-même un armistice le 9 décembre 1917. C'est pourquoi, en 1918, Martin y voit un pays traître.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 142)
1. Chattancourt est un village des arrières immédiats du champ de bataille de la rive gauche de la Meuse, au pied du Mort-Homme, totalement dévasté par les obus.
2. L'épidémie de fièvre dont il est question ici est certainement la grippe espagnole qui se répand en 1918 parmi les pays belligérants en touchant principalement les enfants et les jeunes adultes.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 140)
1. Le général Dubois est le général commandant la place de Verdun.
2. Queue-de-Mala est le lieu-dit au carrefour des routes de Bar-le-Duc et Vadelaincourt où s'est implanté pendant quelques mois un hôpital de tri des blessés (HOE 6) avant d'être replié sur Vadelaincourt afin de profiter de la nouvelle desserte par voie ferrée.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 139)
1. La "grande bataille" sont les offensives allemandes qui se succèdent depuis le 21 mars sur les fronts des Flandres et de la Somme et qui mettent en grande difficulté les Alliés.
2.Le Bonnet Rouge est un journal d'extrême gauche qui défend des thèses pacifistes. L'extrême droite l'accuse d'être financé par l'Allemagne et dirigé par des traîtres.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 138)
1. La chapelle funéraire de la famille du capitaine Martin relevée est encore visible au cimetière du Faubourg-Pavé.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 137)
1. Bailleul est une ville martyre du front des Flandres, perdue en 1914 puis reprise et tenue par les Anglais, les Allemands la reconquièrent après de violents affrontements le 15 mars 1918. Elle sera détruite à presque 100 %.
2. Hindenburg et Foch sont les généraux commandants en chef, l'un des armées allemandes, l'autres des armées alliées.
3. L'aviateur Thierry de Ville d'Avray est mort en service commandé avant la guerre, en 1912. Son nom figure avec d'autres sur le monument des aviateurs, devant le cimetière du Faubourg-Pavé à Verdun.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 136)
1. Bolo Pacha, de son vrai nom Paul-Marie Bolo, était un escroc et un espion au service de l'Allemagne. Bien placé dans la haute société parisienne, il avait su se rapprocher de certains hommes politiques français peu regardants sur leurs fréquentations. Condamné par un conseil de guerre, il est fusillé.
2. Les carrières d'Haudromont sont sur le champ de bataille de la rive droite, à l'Est du village de Bras.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 135)
1. Les députés mis en cause sont des socialistes pacifistes minoritaires dans leur parti.
2. La loi sur les dommages de guerre sera publiée finalement en 1919.
3. On retrouve encore la mise en cause des régiments méridionaux depuis la campagne de calomnie au début de la guerre contre le 15e corps.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 134)
1. En avril 1918, les Allemands se lancent à nouveau à l'assaut du front tenu par les Britanniques au Nord de la ville d'Arras. Après celle de mars, c'est encore une fois la rupture. La percée est obtenue et la progression allemande est massive puis enfin contenue. On retrouve les mêmes moments très difficiles que ceux connus lors de la bataille de la Marne en 1914. Au Sud de Verdun, les villages reçoivent l'ordre de se préparer à l'évacuation qui est finalement suspendue.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 132)
1. A propos de la question du suicide, les statistiques officielles n'existent pas. Cependant, l'historien Denis Rolland a étudié le fichier de soldats non considérés comme "morts pour la France" et y a dénombré au moins 3 828 suicides.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 131)
1. L'Etat met à disposition des wagons de chemin de fer afin de transporter à l'arrière les biens mobiliers se trouvant dans les maisons abandonnées des civils évacués. Cette opération est bien tardive et limitée alors que beaucoup de maisons ont été pillées principalement en 1916. Voir les notes de 1916 concernant les pillages de Verdun.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 130)
1. Les mots du général Pétain montrent toute la gravité de la situation, et celle-ci n'échappe pas à Martin qui les reproduit dans son témoignage. Depuis la bataille de la Marne en 1914, les armées alliées n'ont jamais été en position aussi difficile. Ceci aura pour conséquence le renforcement de l'unité du commandement : à la conférence de Doullens, le général Foch est nommé commandant en chef des armées alliées, avec l'appui de Clemenceau et des Anglais.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 128)
1. Lorsqu'ils s'étaient repliés sur la ligne Hindenburg, les Allemands avaient abandonné Péronne en ruines aux mains des Anglais le 17 mars 1917. Ils la reconquièrent au bénéfice de l'offensive "Michael" le 25 mars 1918 en direction d'Amiens. Ce sont finalement les Australiens qui la libèrent le 1er septembre.
Bapaume, elle aussi en avant d'Amiens, connaît le même sort à la différence que ce sont les Néo-zélandais et les Gallois qui la reconquièrent fin août.
2. Cette réparation du bief amenant l'eau aux moulins Couten s'explique par le fait l'armée utilise ce moulin pour son approvisionnement en farine.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 127)
1. La messe à la casemate fait référence à la chapelle située dans la citadelle et dédiée à Notre-Dame-des-Casemates où officie l'aumônier Basinet.
2. L'armée allemande du général Ludendorff abandonne la défensive au printemps 1918. Profitant, avec la paix russe, de la supériorité numérique, elle tente un effort considérable de rupture sur le front occidental : il lui faut remporter la victoire avant que l'appui américain ne soit sensible. Elle attaque successivement en Picardie (mars), en Flandre (avril), en Champagne (mai).
Le 21 mars, les opérations commencent (offensive "Michael") contre les Anglais dans la Somme. En sous effectif et surpris, ils sont totalement enfoncés et perdent 60 000 prisonniers dès le premier jour, mais de part et d'autre le front tient, d'autant que le général Pétain envoie des renforts abondants. L'avancée ennemie est finalement stoppée à quelques kilomètres d'Amiens.
3. Les Allemands bombardent Paris avec des pièces à très longue portée appelées Pariser Canonen que les Français appellent Grosse Bertha (voir notes des pages précédentes).
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 126)
1. Le chemin insubmersible est l'actuel boulevard stratégique.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 124)
1. La manutention est au pied de la citadelle, c'est là que les soldats viennent se ravitailler, notamment en vin et en tabac.
- Type de document
- Tapuscrit
- Cote du document
- Ms. 819