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Tapuscrit du capitaine Martin (I, p. 1)
1. A la date du 25 septembre 1914, l’offensive surprise des Allemands sur les Hauts-de-Meuse leur a donné la crête des Eparges (22/09) et la ville de Saint-Mihiel, le 24. Le 25, c’est la chute du fort du Camp des Romains. Le saillant de Saint-Mihiel est en formation. Il menacera le Sud de la place de Verdun jusqu’à la reconquête franco-américaine du 12 au 15 septembre 1918.
Débutant en septembre, le témoignage du capitaine Martin ne dit rien de la bataille des frontières au Nord du département, ni de la bataille d’Etain-Buzy (24-25 août 1914) avec le massacre de civils à Rouvres-en-Woëvre, à 25 km à l’Est de Verdun.
Le bombardement de Verdun par avion n’est pas étonnant, les Allemands ont alors la maîtrise totale du ciel.
2. Attaqué une première fois du 8 au 13 septembre 1914 lors de la bataille de la Marne, le fort de Troyon offre une résistance héroïque sous le feu des pièces de siège et fait échec à l’avance allemande vers l’Ouest. Il est à nouveau pilonné du 22 au 27 septembre, pendant la conquête du saillant de Saint-Mihiel. C’est cet épisode qui est relaté ici.
3. La rue de la Rivière est aujourd’hui la rue Victor Schleiter.
- Date de publication
- 25 septembre 1914
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Photographie (n° 4) - Enlèvement de la statue de Chevert le 9 juillet 1917 (capitaine Martin de profil au premier plan à droite). Remise en place de la statue le 19/11/1918.
La statue Chevert, enlevée le 9 juillet 1917 par le capitaine Martin, fut transportée dans une galerie de la citadelle puis réinstallée sur son piédestal le 19 novembre 1918. On peut s'étonner de ce démontage tardif et de l'absence de dégradation subie, alors que l'autre côté de la Meuse les rues Neuve et Mazel sont presque entièrement ruinées.
Au premier plan à droite, le capitaine des pompiers Martin (de profil), à gauche son sous-lieutenant Ottemer (veste sombre).
Remarquer également que l'opération, délicate et acrobatique, a nécessité l'intervention de près d'une vingtaine d'hommes en l'absence de tout moyen de levage mécanique.
- Date de publication
- 9 Juillet 1917
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- Photographie
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- Alb CP divers 5 ( 9 Juillet 1917 )
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 88)
1. Le commissaire de police fait partie des très rares autorités civiles restées à Verdun après les évacuations de février 1916. Il a un bureau à la citadelle souterraine.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 89)
1. Le pont Neuf est l'actuel pont d'Anthouard.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 90)
1. La réception des personnalités, comme ici le roi d'Italie Victor-Emmanuel III, se fait presque toujours dans les galeries de la citadelle basse.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 91)
1. Le pont Neuf est l'actuel pont d'Anthouard.
2. Le BZ est un bâtiment de la manutention au pied de la citadelle.
3. Le collège de jeunes filles Margueritte est près de la cathédrale.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 92)
1. Le pont Beaurepaire est l'actuel pont Fernand Leguay.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 93)
1. La rue Neuve est l'actuel quai de Londres.
2. Les données de Martin sur la bataille ici sont justes. Sur la rive droite, les Allemands lancent plusieurs attaques du 1er septembre au 3 décembre 1917, sur le Bois le Chaume, le Bois des Caurrières et la cote 344. Les Français parviennent à reprendre la cote 344 et une partie du Bois le Chaume.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 94)
1. Le nombre parfois important de victimes écrasées dans les caves bombardées montre que les autorités militaires n'hésitent pas à faire cantonner les hommes dans des caves qui ne sont absolument pas à l'épreuve des obus.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 95)
1. "Robin" est Edmond Robin, premier adjoint au maire Prosper Regnaud qui, malade, ne peut revenir à Verdun. C'est lui qui assumera la remise en fonction difficile de la municipalité et fera face au problème du retour des habitants en 1919.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 96)
1. Concernant la loi Mourier, voir les notes précédentes.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 97)
1. Concernant la loi Mourier, voir les notes précédentes.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 98)
1. Les hommes de la compagnie du capitaine Martin qui partent tombent sous le coup de la loi Mourier qui doit permettre aux plus âgés de rester à l'arrière et aux plus jeunes de rejoindre des unités combattantes. Cette loi souffrira de nombreuses exceptions votées par les parlementaires au moyen d'amendements.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 99)
1. Les brûlures dont parle Martin sont survenues lors d'une intervention dangereuse début mai 1916 et lui ont valu six mois de soins et de convalescence hors de Verdun. Voir les pages correspondantes.
2. Les Alliés et plus spécialement l'Angleterre subissent la guerre sous-marine à outrance que leur livre l'Allemagne pour desserrer l'étau du blocus économique qui l'étouffe.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 100)
1. Bataille de la Malmaison et de Chavignon sur le Chemin des Dames : cette bataille est du type de la seconde bataille de Verdun (voir les notes à ce sujet : août 1917). Après la crise morale des mutineries de mai et juin 1917, le nouveau commandant en chef Pétain fixe des offensives à objectifs limités destinées à rétablir la confiance à la fois parmi les troupes et à l'arrière. Ces conquêtes doivent fournir des bases favorables pour de futures opérations.
Les moyens sont importants (1 800 canons), l'emploi des chars doit rassurer les hommes et les unités sont bien entraînées. La préparation d'artillerie débute le 17 octobre, l'assaut est lancé par surprise le 23. Le fort de la Malmaison est pris en une heure, 12 000 Allemands sont faits prisonniers.
2. Il s'agit ici de la débâcle italienne de Caporetto où les Austro-Allemands réalisent une percée considérable sur le front de l'Isonzo. Pour éviter l'encerclement les Italiens doivent reculer de près de 100 km et se reconstituer sur le Piave. Ils perdent 180 000 prisonniers et 1 500 canons, c'est une catastrophe. Les Français et les Anglais envoient 7 divisions en renfort. Finalement le front se stabilise sur le fleuve, la rupture totale n'a été évitée que par la fatigue des assaillants et parce que le ravitaillement et l'artillerie lourde des Austro-Allemands n'a pas suivi la rapidité de la conquête.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 101)
1. En Russie, après la révolution spontanée de février, le gouvernement provisoire ne parvient pas à rétablir l'ordre dans la population et dans l'armée face à l'agitation menée par les bolcheviks de Lénine. Les pénuries et la famine aggravent considérablement la situation. Finalement, les bolcheviks s'empareront du pouvoir le 25 octobre (nuit du 6 au 7 novembre dans notre calendrier) après un coup d'état bien préparé par Trotski, rapide et sans tirer un coup de feu. Conformément à ses promesses, Lénine s'apprête à faire sortir son pays de la guerre.
2. Pont Neuf : actuel pont d'Anthouard; pont Beaurepaire : actuel pont Fernand Leguay.
3. Lizer : fabricant de dragées à côté de l'hôtel de ville.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 102)
1. Le major de cantonnement est l'officier chargé de recenser les lieux de repos et d'abri pour les troupes de passage et de répartir les hommes entre ces différents lieux.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 103)
1. Les combats se situent sur la ligne qui passe au Nord de Samogneux, sur les pentes Nord de la cote 344, la cote 328 (500 m au Sud-Est de la ferme d'Anglemont), les lisières Nord du bois des Fosses, la moitié Sud du bois le Chaume et 200 m au Nord du village de Bezonvaux.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 104)
1. Les feux de cheminées sont provoqués par les soldats qui cantonnent dans les maisons des Verdunois.
2. Les faubourgs de Verdun sont toujours spécialement visés par les obus allemands car ils possèdent de nombreuses installations militaires (casernes, dépôts de munitions, de matériel, concentration des trains de combat des régiments avec notamment les chevaux qui n'entrent pas dans la ville).
3. R.I.T. : régiment d'infanterie territoriale.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 106)
1. L'arsenal est dans le quartier de Jardin-Fontaine entre la gare et Thierville.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 107)
1. L'église Saint-Sauveur de l'époque était à l'emplacement de l'actuel parking Branly.
2. Saint-Hippolyte : il s'agit alors d'un vieil hôpital qui ne sera pas reconstruit. Il sera remplacé par l'actuelle église Saint-Sauveur édifiée de 1926 à 1930 sur les plans de l'architecte Léon Chesnay, auteur des plans du monument A la Victoire.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 109)
1. Pont Beaurepaire : actuel pont Fernand Leguay.
2. Rue de la Rivière : actuelle rue Victor Schleiter.
3. Le commissaire de police a son bureau dans les galeries de la citadelle souterraine.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 110)
B.2. : Bâtiment militaire de la citadelle.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 111)
1. Les Allemands bombardent les batteries lourdes françaises de la côte Saint-Michel (côté champ de bataille). Pendant tout le mois de décembre 1917, plusieurs kilomètres en avant, le secteur bois Le Chaume - Les Caurrières a été agité d'attaques - contre-attaques.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 112)
1. Le 15 décembre 1917, un armistice de quatre semaines renouvelable a été conclu entre la Russie bolchevique et l'Allemagne. Mais les armées allemandes poursuivront leur progression en février 1918 afin des forcer le gouvernement de Lénine à accepter des conditions de paix plus défavorables lors de la signature du traité de Brest-Litovsk le 3 mars.
Jusqu'à la fin de 1917, la Russie a retenu sur son front 61 divisions allemandes. En 1918, elle n'en retient plus que de 39 à 32, les autres ont été envoyées sur le front Ouest pour les grandes offensives du printemps 1918.
2. Le "grand commandant" est le général en chef des armées françaises Pétain.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 113)
1. Comme l'hiver 1916-1917, l'hiver 1917-1918 est particulièrement rigoureux. Dans les tranchées, les hommes souffrent.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 114)
1. Effectif ou mis en scène ici, en réalité la question du suicide de soldats reste largement une énigme pour les historiens par manque de sources et de statistiques.
2. Le 298e RI est le régiment des martyrs de Vingré, fusillés le 4 décembre 1914. Sa 21e compagnie reprend le fort de Vaux le 3 novembre 1916. Il porte la croix de la Légion d'honneur à son drapeau.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 115)
1. La blanchisserie militaire aujourd'hui disparue était rue des Minimes.
2. La chapelle des Récollets était dans l'actuelle rue Dame Zabée.
3. Fusant : obus à balles qui explose en l'air.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 116)
1. Les moulins Couten étaient rue du Puty.
2. Hôpital militaire : au pied de la côte Saint-Michel, à l'emplacement de l'actuelle gendarmerie mobile.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 117)
1. Tanks : C'est au cours de la bataille de la Somme que les premiers chars sont engagés, ils sont Anglais. Le premier char français sort des usines Schneider, conçu en collaboration avec le général Estienne considéré comme le père français du char d'assaut. En parallèle, le gouvernement commande un autre char lourd, le Saint-Chamond. Le troisième char français est le FT 17, léger, des usines Renault, qui sera largement engagé en 1918.
Côté allemand, on ne croit pas en cette arme nouvelle d'autant que l'acier manque, consécutivement au blocus allié. En 1918, l'Allemagne n'aura que 15 chars de sa propre fabrication, plus 75 autres capturés aux Anglais.
Les principales batailles au cours desquelles les chars participent sont Flers (15/09/1916) pour les Anglais, Berry-au-Bac (16/04/1917) pour les Français, Saint-Quentin (21/03/1918 )pour les Allemands et Saint-Mihiel (12-14/09/1918) pour les Américains dotés de Renault TF 17.
2. Fin 1916, l'état de l'opinion publique allemande se dégrade face au coup humain d'une guerre dont on ne distingue pas l'issue et devant une situation du ravitaillement toujours plus dégradée par le blocus allié. Les sous-marins apparaissent comme l'arme qui peut permettre de sortir rapidement du conflit. Le 1er février 1917, la décision est prise de reprendre, cette fois à outrance, la guerre sous-marine pour étouffer l'économie anglaise et amener en six mois les Alliés à demander des négociations de paix. L'Allemagne accepte ainsi le risque d'une rupture avec les Etats-Unis dont elle pense que, s'ils interviennent en Europe, cet engagement prendra du temps.
Les premiers mois de la guerre sous-marine à outrance sont très favorables aux sous-marins allemands, les U-boot. Du 1er février au 30 avril 1917, 800 navires marchands sont coulés dans l'Atlantique. L'U-35 commandé par le lieutenant de vaisseau Lothar von Arnaud de la Périère cause à lui seul un cinquième des pertes totales alliées en Méditerranée en 1916-1917. L'U-38 du capitaine de corvette Valentiner détruit 14 navires importants.
Les Alliés organisent la riposte. Ils renforcent le blocus de l'Allemagne : 100 000 mines sont coulées entre l'Ecosse et la Norvège qui, avec la Suède, fournissent des métaux à l'industrie allemande. Les navires de commerce sont de plus en plus armés et font route en convoi sous la protection de croiseurs et de destroyers. Finalement, le nombre de navires alliés coulés décline et l'Allemagne perd plus de sous-marins qu'elle n'en bâtit. 200 sont perdus sur les 350 opérationnels de 1914 à 1918.
La guerre sous-marine totale dans laquelle l'Allemagne s'est lancée aura des conséquences majeures sur l'issue du conflit. Le 7 mai 1915, le paquebot anglais Lusitania transportant des munitions et des explosifs vers l'Angleterre est torpillé par le U-20 sur la côte sud de l'Irlande. 1 200 personnes périssent dont 128 civils américains. Suivront les destructions d'autres paquebots (Arabic, Ancona, Sussex). Chacun de ces drames provoque de vives protestations des Etats neutres, et surtout des Etats-Unis au nom de la liberté de naviguer et de commercer. Dans beaucoup de pays l'image de l'Allemagne se dégrade car les opinions publiques, travaillées par la propagande, s'émeuvent des attaques au cours desquelles les naufragés, ne pouvant être recueillis à bord des sous-marins, sont abandonnés à leur sort en haute mer.
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 118)
1. Queue-de-Mala : lieu-dit sur la Voie sacrée au carrefour de la route de Vadelaincourt. A ce moment l'hôpital de tri des blessés (HOE 6) n'y est plus, replié sur Vadelaincourt, à côté de l'hôpital 12 afin de bénéficier de la voie ferrée 6 bis qui évacue les blessés.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 119)
1. Ce discours du président des Etats-Unis est plus connu sous le nom des "Quatorze points" du président Wilson. Il y présente ses idées pour la réorganisation du monde après la guerre : interdiction de la diplomatie secrète entre Etats, liberté de commerce dans le monde, liberté de circulation sur les mers, contrôle des armements, droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, création d'une Société des Nations (SDN) afin de protéger la paix internationale, etc.
Ce programme sera la base des négociations lors de la Conférence de la Paix qui s'ouvrira à Paris en janvier 1919. La création de la SDN figurera en préambule du traité de Versailles avec l'Allemagne.
On constate ici que ce texte, traduit, est utilisé à des fins de propagande pour amoindrir la combativité des soldats allemands.
2. Le 3 mars 1918, le traité de Brest-Litosvk signe la paix entre les puissances centrales et la Russie des soviets. Les négociations avaient débuté le 9 décembre 1917. Pour la Russie cette paix est catastrophique : elle doit évacuer l'Ukraine, la Biélorussie et renoncer à ses prétentions sur les pays Baltes et la Pologne.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 120)
1. Charny est un village au Nord de Verdun, sur le chemin qui mène au champ de bataille de la rive gauche (Mort-Homme, cote 304).
2. Les moulins de la citadelle rappellent que c'est dans les fours de celle-ci que se cuit l'essentiel du pain destiné aux troupes du secteur.
3. Les églises qui servent souvent de point de repère ou d'observatoire pour les artilleurs sont systématiquement visées par les obus ennemis.
4. La grande croix dont il est question se situe au centre du cimetière militaire. D'abord en bois puis en pierre, c'est autour d'elle que seront inhumés les 7 inconnus restant à Verdun après le choix du Soldat inconnu le 10 novembre 1920 à la citadelle basse.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 121)
1. Depuis la fin janvier 1918, Paris est la cible de bombardiers allemands, les gothas, puis à partir de mars jusqu'en août, des Pariser Canonen, pièces de calibre moyen et de très grande portée (120 km) que les Français appellent Grosse Bertha. Ces tirs de mars qui accompagnent la grande offensive allemande de printemps ont d'abord pour objectif de semer la panique parmi les habitants de la capitale et de sa banlieue. Le bilan sera de 256 tués et des centaines de blessés ainsi que de nombreux dégâts matériels. L'épisode le plus tragique de ces bombardements est la chute d'un obus sur l'église Saint-Gervais le 23 mars, jour du vendredi saint, faisant 88 morts et 68 blessés parmi les fidèles. Le massacre soulève l'indignation populaire.
2. Place Marché : actuelle place Commandant Galland.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 122)
1. Le commandement français envoie les soldats américains du général Pershing sur le front du saillant de Saint-Mihiel dès janvier 1918 où ils livrent des combats localisés jusqu'en avril. A partir de mars, ils prennent l'initiative en Woëvre, notamment entre Seicheprey et Bouconville. Ils acquièrent l'expérience de la guerre de tranchées. Il n'est donc pas étonnant que certaines de ces troupes stationnent dans le secteur de Verdun-Dugny.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 123)
1. Le pigeonnier militaire principal est au pied de la citadelle, un autre est aux casernes d'Anthouard.
2. L'ancienne église Saint-Sauveur était à l'emplacement de l'actuel parking Branly.
3. La blanchisserie militaire était rue des Minimes.
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 124)
1. La manutention est au pied de la citadelle, c'est là que les soldats viennent se ravitailler, notamment en vin et en tabac.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 126)
1. Le chemin insubmersible est l'actuel boulevard stratégique.
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 127)
1. La messe à la casemate fait référence à la chapelle située dans la citadelle et dédiée à Notre-Dame-des-Casemates où officie l'aumônier Basinet.
2. L'armée allemande du général Ludendorff abandonne la défensive au printemps 1918. Profitant, avec la paix russe, de la supériorité numérique, elle tente un effort considérable de rupture sur le front occidental : il lui faut remporter la victoire avant que l'appui américain ne soit sensible. Elle attaque successivement en Picardie (mars), en Flandre (avril), en Champagne (mai).
Le 21 mars, les opérations commencent (offensive "Michael") contre les Anglais dans la Somme. En sous effectif et surpris, ils sont totalement enfoncés et perdent 60 000 prisonniers dès le premier jour, mais de part et d'autre le front tient, d'autant que le général Pétain envoie des renforts abondants. L'avancée ennemie est finalement stoppée à quelques kilomètres d'Amiens.
3. Les Allemands bombardent Paris avec des pièces à très longue portée appelées Pariser Canonen que les Français appellent Grosse Bertha (voir notes des pages précédentes).
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- Tapuscrit
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 16)
1. Concernant l'incendie du bâtiment X et surtout le bilan des victimes, consulter : MEYER Franck, Verdun, 3 avril 1916 : l'incendie du Bâtiment X, une tragédie à la mémoire faussée, in Verdun, Cahiers de la Grande Guerre, Association Nationale du Souvenir de la Bataille de Verdun, n°34, 2008.
2. L'hôpital Saint-Hippolyte est à l'emplacement de l'actuelle église Saint-Sauveur.
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- Tapuscrit
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 20)
1. Les nombres que cite Martin sont totalement erronés, tout comme l'inscription que porte monument actuel. Il y a exactement 10 tués, 176 blessés et 38 disparus parmi les territoriaux du 25e RIT.
Pour une étude complète de l'événement, consulter : MEYER Franck, Verdun, 3 avril 1916 : l'incendie du Bâtiment X, une tragédie à la mémoire faussée, in Verdun, Cahiers de la Grande Guerre, Association Nationale du Souvenir de la Bataille de Verdun, n°34, 2008.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 21)
1. L'hôpital militaire est à l'emplacement de l'actuelle gendarmerie mobile au pied de la côte Saint-Michel.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 23)
1. Georges Clemenceau cumule depuis 1915 les présidences des commissions sénatoriales de l'Armée et des Affaires étrangères. Il dirige aussi son journal L'Homme enchaîné dans lequel il critique la conduite de la guerre.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 24)
1. A Queue-de-Mala, sur la route de Bar-le-Duc, près de l'hôpital 12 de Vadelaincourt, se situe l'HOE 6, hôpital qui trie les blessés en fonction de la gravité de leurs blessures. Les plus gravement atteins sont dirigés sur Vadelaincourt, les autres, auxquels on a refait un pansement, poursuivent leur évacuation vers l'intérieur.
L'HOE 6, replié de Baleycourt en février 1916, est déplacé juste à côté de l'hôpital 12 en septembre pour bénéficier de la nouvelle voie ferrée (ligne 6 bis).
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- Tapuscrit
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 25)
1. L'hôtel des Ambassadeurs abritera le corps diplomatique sous le régime de Vichy (1940-1944).
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- Tapuscrit
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 26)
1. Cette description de l'activité de la ville thermale de Vichy confirme ce que les travaux d'historiens ont démontré à travers l'étude des témoignages de combattants en permission. En 1916 à l'arrière, pour beaucoup de Français la vie a repris un cours normal, marquant une rupture forte avec les départements de la zone de guerre.
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- Ms. 819
Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 27)
1. Le pavillon Sévigné, belle demeure du XVIIe siècle, sera la résidence privée du maréchal Pétain sous le régime de Vichy (1940-1944).
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 29)
1. Au total, le capitaine Martin a été absent de Verdun un peu plus de six mois.
2. La ville meusienne de Revigny-sur-Ornain est une importante plate-forme ferroviaire où se croisent la ligne Paris-Avricourt et les lignes de jonction vers Vouziers au nord et Saint-Dizier au sud. Dès 1914 les trains sanitaires notamment y transitent. La ville est incendiée, pillée et la population martyrisée par les Allemands au cours de la bataille de la Marne avant d'être reprise par le 15e corps.
3. Dugny-sur-Meuse est devenue progressivement une importante base logistique à 6 km au sud de Verdun où convergent plusieurs voies ferrées (portion sud de la ligne Lérouville-Sedan, ligne militaire 6 bis, ramification du Meusien à voie métrique). Le village est bombardé quotidiennement.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 31)
1. Les "grands incendies" sont ceux des mois de mars et avril 1916).
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 33)
1. La boulangerie de la citadelle souterraine est complétée par celle des bâtiments aujourd'hui détruits de la manutention au pied de la citadelle côté Pré-l'Evêque.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 34)
1. Bévaux, Faubourg-Pavé et Belleville sont fortement militarisés avec casernes, magasins à fourrage et parc à ballons, donc ils sont spécialement exposés aux bombardements allemands, d'où l'installation de petits postes à incendie.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 35)
1. L'élu municipal Charinet déclare en séance du Conseil municipal le 3 juin 1918 : "Il est indiscutable autant qu'indiscuté qu'en peu de temps avec l'évacuation, il ne restait plus rien dans la plupart des immeubles [...] Près de 2 000 colis ont été expédiés de la gare de Bar-le-Duc vers des destinations inconnues et aucune mesure n'ayant été prise, soit pour retenir les colis, soit pour en connaître les expéditeurs, ces 1 800 colis sont allés enrichir les collections d'amateurs et ont été dispersés, comme souvenirs de Verdun, aux quatre coins de la France et de l'étranger".
Les registres du Conseil municipal rapportent également que le 27 mars 1916 déjà, une protestation avait été adressée auprès du général commandant la place contre les "réquisitions irrégulières". Le député de Verdun Albert Noël déclarait : "J'ai un jour, avec M. le président du Conseil Briand et le général Roques, ministre de la Guerre, constaté la présence à Bar et à Longeville de 2 000 colis en souffrance venant du front vers l'intérieur... J'ai abordé vigoureusement la question à la tribune de la Chambre. On m'a supplié d'en permettre la suppression à l'Officiel et dans le compte-rendu sténographié - la censure a fait le reste - pour l'honneur de l'Armée et ne pas faire le jeu des Boches".
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 36)
1. La rue de la Rivière est l'actuelle rue Victor Schleiter.
2. Les casemates nord sont sur la citadelle haute.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 37)
1. L'écoute 4 est une des entrées de la citadelle souterraine qui abrite, en l'occurrence, une chapelle dédiée à Notre-Dame -des Casemates. Elle est servie par le chanoine Basinet.
2. La rue Neuve est l'actuel quai de Londres.
3. La rue du Saint-Esprit est l'actuelle avenue de la Victoire.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 38)
1. La rue de la Rivière est l'actuelle rue Victor Schleiter.
2. La salle des adjudications était dans les locaux de la mairie.
3. La place Marché est l'actuelle place Commandant Galland.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 39)
1. Les "travaux de défense" sont les travaux de mise en défense de la ville de Verdun.
L'offensive allemande de juin 1916 est sur le point de rompre la dernière ligne de défense française. Le général Nivelle demande au général Dubois qui commande la place de mettre en oeuvre la mise en défense de la citadelle et de la ville. La forteresse reçoit en garnison de 49e BCP, plus quelques mitrailleuses et canons. Tranchées, réseaux de fils de fer, quelques caves à canon et blockhaus de fortune pour mitrailleuses sont aménagés dans les rues. Rien de réellement sérieux d'autant que le général Dubois ne disposera jamais de la main-d'oeuvre suffisante pour réaliser tout ce qui figure sur les plans. C'est pourquoi il recrute même les pompiers du capitaine Martin.
Une fois la progression allemande stoppée, les travaux seront eux-mêmes suspendus en 1917 et ne seront jamais repris. Cette entreprise n'avait en réalité qu'une intention morale : un nouvel état d'impréparation comme en février, au début le bataille, aurait fait tomber des têtes au plus haut niveau. Il fallait donc montrer que, même si aucune des défenses construites n'avait eu la moindre chance de résister aux canons ennemis tirant à vue depuis les collines surplombant Verdun, on se serait battu jusqu'au bout, y compris dans les rues.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 40)
1. Le 2e zouave fait partie de la 37e division d'infanterie commandée par le général Niessel. Cette unité d'élite montera cinq fois au front à Verdun, en février, avril-mai, juillet, octobre et décembre 1916, ce qui est absolument exceptionnel. Ses pertes totales à Verdun seront de 400 officiers et 22 800 sous-officiers et hommes de troupes.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 41)
1. Pont Neuf : actuel pont d'Anthouard.
2. Place d'Armes : actuelle place André Maginot.
3. Le garage Rochette, à la pointe sur la Meuse devant le théâtre, est prévu pour recevoir une cave à canon conformément au plan de mise en défense de la ville.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 42)
1. Place Marché : actuelle place Commandant Galland.
2. Ces médailles sont aujourd'hui exposées à la mairie dans la salle des décorations.
Dans un mobilier Majorelle, la ville conserve les plus hautes distinctions reçues des pays alliés avec drapeaux, sabre d’honneur, diplômes et plaques commémoratives. Le Livre d’Or de la ville (œuvre de l’artiste nancéen Victor Prouvé) porte les signatures de nombreux chefs d’Etat et personnalités d’Europe et du monde en visite à Verdun.
Les premières distinctions sont remises à la ville le 13 septembre 1916 lors d’une cérémonie à la citadelle souterraine, sous la présidence de Raymond Poincaré et en présence des représentants de Grande-Bretagne, Russie, Italie, Serbie, Belgique et Monténégro. De 1917 à 1929, 16 autres nations décerneront à Verdun leurs décorations les plus élevées.
Le président Poincaré prononce ce 13 septembre 1916 un discours à la gloire de Verdun dont des extraits sont reproduits sur des plaques de marbre apposées sur la porte Saint-Paul.
Rappelons que le capitaine Martin est encore absent, en convalescence de ses brûlures. Il rentre à Verdun quelques jours plus tard seulement.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 44)
1. P. P. : pompiers de Paris. P.V. : pompiers de Verdun.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 45)
1. Cette page montre une grande lacune chronologique puisqu'elle rassemble des faits de la fin janvier au début mai 1917. Or, un événement international d'une très haute importance s'est déroulé pendant cette période. Il s'agit de la première révolution russe (Martin fait mention de temps en temps à la décrépitude de l'armée russe sans plus de précision).
Depuis le début de la guerre, la Russie subit des échecs nombreux et de fortes pertes. Le moral est atteint dans l'armée et chez le civils. En février, des émeutes contre la faim et pour la paix éclatent dans la capitale Pétrograd. Lâché par l'armée, le tsar Nicolas II abdique. Il est remplacé par un gouvernement provisoire bourgeois dirigé par le prince Lvov puis par Alexandre Kerenski qui, restant fidèle à la Triple Entente, poursuit la guerre contre la volonté populaire. Le mécontentement ne retombe donc pas.
Lénine, de retour d'exil avec la complicité de l'Allemagne, s'emploie avec les bolcheviks à diffuser ses thèses parmi les soviets qui se sont mis en place, pour "le pain, la paix et la liberté".
En juillet, les premiers succès de l'offensive Broussilov ne sont pas durables face à la contre-attaque allemande. L'armée russe va vers l'effondrement. De leur côté, les Alliés redoutent de perdre la Russie, ce qui permettrait à l'Allemagne de faire basculer sur le front Ouest de nombreuses divisions du front Est afin d'obtenir la supériorité numérique.
2. P.V. et G. : pompiers de Verdun et du génie.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 45 bis)
1. La gare meusienne (voie ferrée métrique d'intérêt local) n'existe plus aujourd'hui (près du rond-point des Etats-Unis). Le port dont il est question est le petit port Saint-Paul inchangé actuellement.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 46)
1. Le démontage de la statue de Chevert sur la place du même nom a fait l'objet d'une très belle photographie conservée dans les collections de la bibliothèque d'étude.
Il est heureux qu'à cette date la statue de bronze n'ait subi aucun dégât après que Verdun a fait l'objet d'intenses bombardements dans ce quartier du centre ville depuis février 1916. En revanche, juste de l'autre côté de la Meuse, la rue Neuve n'existe plus (actuel quai de Londres).
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 47)
1. Le parc d'artillerie se situe dans le faubourg de Jardin-Fontaine en direction de Thierville.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 48)
1. On constate que Martin reconnaît plus précisément les calibres des obus à leur bruit respectif.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 50)
1. A propos du garage Rochette près du pont des Augustins, voir les notes des pages précédentes qui concernent les travaux de mise en défense de la ville.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 52)
1. Le colombier central était au pied de la citadelle (aujourd'hui disparu).
2. L'écurie Saint-Amand est une ancienne église désacralisée qui existe toujours près du pont-écluse du même nom, au pied de la montée Saint-Vanne.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 53)
1. Du 15 au 18 juillet a lieu une contre-offensive française rive gauche en vue de reprendre des vues sur le Bois Camard et le versant Nord de la cote 304. Cette attaque se déclenche sur un front de 1 500 m. En moyenne 1 km est reconquis en profondeur.
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Tapuscrit du capitaine Martin (II, p. 55)
1. La ruelle des Loups est l'actuelle rue de Souville.
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Tapuscrit du capitaine Martin (I, p. 111)
1. Charton est l'architecte-voyer de la ville.
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Tapuscrit du capitaine Martin (I, p. 112)
1. Maison-Rouge est un écart de Verdun près du faubourg de Regret, à la sortie de Verdun en direction de Bar-le-Duc et Paris.
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Tapuscrit du capitaine Martin (I, p. 113)
1. Le déclin des attaques remplacées par un harcèlement d'artillerie marque un tournant dans le mode opératoire des Allemands en Argonne. Ils considèrent leurs gains territoriaux insuffisants en comparaison de leurs pertes.
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Tapuscrit du capitaine Martin (I, p. 117)
1. La Gazette des Ardennes est le principal organe de la propagande allemande dans les départements français occupés. Son seul intérêt réside dans les listes de noms de prisonniers qu'elle publie et auxquelles les familles de disparus sont attentives.
Les allusions de l'auteur à la vie aisée des civils allemands montre bien la propagande grossière que véhicule ce journal alors que la population est en réalité soumise à de très sévères restrictions de denrées surtout à partir de 1916, suite au blocus maritime qu'exercent les Alliés. Le pays connaîtra même de véritables émeutes de la faim en 1918.
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Tapuscrit du capitaine Martin (I, p. 118)
1. La rue Pol Boulhaut est l'actuelle rue des Frères Boulhaut.
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Tapuscrit du capitaine Martin (I, p. 119)
1. Braquier est un confiseur et l'un des fabricants des fameuses dragées de Verdun.
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Tapuscrit du capitaine Martin (I, p. 120)
1. Malancourt est un village de la rive gauche de la Meuse, ses abords seront un des hauts lieux de la bataille de 1916. Mais ses bois sont dès 1915 le théâtre de durs affrontements, y compris à la mine, que subissent les Méridionaux du 258e RI notamment.
2. La rue des Capucins est l'actuelle rue Louis Maury.
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Tapuscrit du capitaine Martin (I, p. 122)
1. Le vieil hôpital Saint-Hippolyte détruit par les bombardements était à l'emplacement de l'actuelle église Saint-Sauveur.
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